Déodorants
Déodorant et anti transpirant : deux besoins bien différents
Sous nos bras, de nombreuses bactéries se développent en se nourrissant de notre sueur, c’est ainsi qu’apparaissent les mauvaises odeurs. C’est contre ce phénomène que lutte le déodorant, et cela de plusieurs manières. Il peut premièrement absorber la transpiration, ce qui neutralise les bactéries et limite la diffusion des odeurs. Il peut également camoufler ces dernières à l’aide de senteurs parfumées : les gammes de déodorants actuelles proposent aujourd’hui un large choix de parfums. Enfin, il peut contenir des agents antibactériens : c’est notamment le cas des déodorants composés d’alcool.
L’anti-transpirant quant à lui permet de limiter voire d’arrêter totalement la sudation. Cette propriété est liée à la présence de sels d’aluminium. Contrairement aux idées reçues, l’anti-transpirant n’a pas pour effet de resserrer les pores de la peau. C’est un actif puissant qui réagit avec l’épiderme. Selon certaines études, l’aluminium pourrait avoir des effets néfastes sur l’organisme. D’autres études prouvant le contraire, le cas n’est pas tranché. À cet effet, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé) préconise une concentration maximale en sels d’aluminium de 0,6%.
Déodorant et anti-transpirant peuvent être complémentaires et une partie des déodorants aujourd’hui intègrent une action anti-transpirante. Cette combinaison permet d’allier la préservation d’une bonne hygiène quotidienne et une sensation de fraîcheur du matin au soir.
Le juste milieu entre naturel et efficacité : une question de profil
Un déodorant naturel et ultra performant, c’est ce que tout le monde cherche. Pourtant, il faudra faire quelques concessions. On distingue donc plusieurs types de produits suivant l’action recherchée. Pour une efficacité à toute épreuve, utilisez un anti-transpirant. En plus de stopper les odeurs, il évite l’apparition des auréoles tant redoutées.
L’anti-transpirant s’adresse principalement aux personnes dont la transpiration est abondante voire gênante, à celles qui subissent des coups de stress importants et aux adeptes de sport intense. Pour une action anti-odeur uniquement, un déodorant sans aluminium simple suffit.
Si vous êtes attiré par le naturel, tournez-vous vers la pierre d’alun. Celle-ci offre la même action antibactérienne que son cousin déodorant, le parfum en moins. L’huile essentielle : un déodorant bio ? Oui ! L’huile essentielle de Palmarosa, en plus d’être 100% naturelle, elle possède notamment des facultés antibactériennes et anti-transpirantes… un bon compromis.
Le déodorant sous toutes ses formes
Le déodorant se décline sous différents formats.
- Le spray est le plus répandu. Il est le plus simple à utiliser et permet de répartir le produit de façon homogène. Il a l’avantage d’atteindre les aisselles malgré la présence de poils, mais une fâcheuse tendance à tenir moins bien sur la peau que ses homologues.
- Le roll-on présente à peu près les caractéristiques inverses : il n’est pas l’ami des poils qui peuvent l’empêcher d’atteindre sa cible, mais il tient davantage sur la peau. Grâce à l’humidité qu’il dépose, le roll on provoque une sensation de fraîcheur agréable et agresse moins que le spray.
- La crème déodorante est moins répandue. Douce et sans alcool, elle se destine surtout aux peaux les plus sensibles.
- La poudre déodorante enfin, est encore sous cotée. Si sa praticité laisse à désirer, son effet absorbant est ultra efficace. Pas la meilleure solution donc pour un déodorant à emporter partout, mais une bonne amie dans la salle de bain.
Utilisation : vite fait oui, mais bien fait !
On a tendance à croire que si le choix du déodorant est crucial, son utilisation peut être prise à la légère. Erreur ! Quelques étapes sont à respecter. Premièrement, assurez-vous d’utiliser votre déodorant sur une peau propre et sèche. Si vous utilisez un spray, secouez-le une dizaine de secondes avant utilisation. Cela permettra de bien mélanger les composants pour une utilisation optimale. Visez le centre de l’aisselle et vaporisez à une quinzaine de centimètres, voire un peu plus si vous sentez une gêne à l’utilisation. Deux secondes par aisselle suffisent, inutile de réaliser des mouvements ou de vider la bombe, le produit se répartit naturellement. Si vous utilisez un roll on, faites rouler la bille en la frottant à votre aisselle. Une fois que la sensation d’humidité apparaît, trois coups par aisselle sont suffisants. Enfin, après utilisation, n’enfilez pas vos vêtements immédiatement. Plus longtemps vous attendez, plus le produit sera assimilé par votre corps… et non par votre t-shirt ! Vous évitez ainsi que l’action ne s’estompe rapidement et que de vilaines taches blanches apparaissent sur vos vêtements.